Depuis de nombreuses années, le plan de travail est un mobilier qui s’avère nécessaire dans les cuisines. C’est une surface plate sur laquelle il est possible de faire des préparations culinaires, de faire des découpes ou d’entreposer divers équipements. Il sert également à recevoir les appareils électroménagers tels que l’évier ou la plaque de cuisson.
Apparu depuis de nombreuses années, ce mobilier existe sous de très nombreuses formes. Outre le traditionnel plan de travail avec pieds qui peut être placé au milieu d’une pièce, il existe une forme à fixer au mur. Elle est d’ailleurs la plus délicate parce que sa fixation nécessite d’importants travaux.
Les matériaux nécessaires à la fixation du plan de travail
Le plan de travail suspendu est un mobilier particulier, car il donne un aspect différent à la cuisine et contribue à l’optimisation de l’espace. En effet, son espace au sol vide permet de ranger des objets ou de placer des chaises. C’est d’ailleurs pour ces raisons qu’il est de plus en plus apprécié.
La fixation d’un plan de travail n’est pas une tâche évidente. À moins de disposer de solides compétences en menuiserie, il est préférable de faire appel à un professionnel. Toutefois, pour les personnes qui désirent le faire elles-mêmes, il est important de disposer d’un certain nombre de matériaux. Il s’agit notamment :
- du plan de travail lui-même,
- d’équerres,
- de pieds,
- de vis,
- de chevilles,
- de rondelles.
Il faudra aussi disposer d’une perceuse, d’un tournevis, d’un niveau à bulle, d’un crayon pour tracer et d’une règle de maçon. Pour le collage, il faudra disposer de joints en silicone ou de colle-résine époxy.
Évidemment, tous ces éléments ne sont pas absolument nécessaires pour tout le travail à réaliser, mais il est préférable de les avoir au besoin. Cela dit, les matériaux à utiliser peuvent varier en fonction de la taille et de la matière de conception du plan de travail. C’est le moment de rappeler les principaux éléments à prendre en compte dans le choix d’un plan de travail.
Outre le budget, il est important de prendre en compte des éléments comme l’esthétique, la durabilité, la solidité ou encore les propriétés hygiéniques du matériau. En ce sens, pour les personnes à la recherche d’un plan de travail super résistant, la meilleure option est le granit. Quant à celles qui recherchent un matériau hygiénique et solide, il faudrait choisir un plan de travail en inox ou en résine.
Cela dit, pour les personnes en quête d’élégance ou d’une pièce qui s’intègre parfaitement à la déco, il serait préférable d’opter pour le verre, l’ardoise, le marbre ou même le béton. Comme l’on pourrait s’en douter, les plans de travail réalisés avec ces matériaux sont particulièrement coûteux. Il s’agira donc de choisir selon les besoins et le budget.
Le processus de fixation
Une fois le matériel réuni, il faudra passer à la phase pratique de la fixation du plan de travail. C’est un processus délicat qui se déroulera en 4 étapes. Il débutera par la préparation de l’espace à utiliser et finira pas la pose des pieds de plan.
Préparer la surface à utiliser
La préparation de la surface à utiliser est une étape capitale parce qu’elle donne le ton du travail à réaliser. Ici, il faudra évaluer la nature du mur et tracer la surface à utiliser.
Définir la surface à utiliser
Il est important de déterminer la surface à utiliser. Idéalement, le plan de travail doit être situé à environ 85 cm du sol, mais il ne s’agit que d’une recommandation. Il est parfaitement possible de le mettre plus haut. Le tout dépendra de l’usage qu’on en fera et des besoins. Il faudra surtout faire attention à la taille des appareils électroménagers ou des chaises à placer.
Une fois la hauteur définie, il faudra marquer au crayon les endroits où il faudra percer les trous. Pensez à utiliser un niveau à bulle pour vous assurer de l’horizontalité des tracés.
Évaluer la nature du mur
L’étude de la nature du mur permet de déterminer les outils qui conviennent le mieux. Il faut dire que la solidité de la fixation dépend en grande partie du mur dans lequel elle sera effectuée. Mal étudiée, la structure risque de ne pas tenir.
En général, on retrouve deux types de murs : le mur plein et le mur à cloison sèche. Pour le premier, il n’y a pas de grandes difficultés. Il faudra utiliser des chevilles adaptées. Pour la seconde, il y a deux cas. Si le mur n’est fait qu’avec une cloison unique, il n’est pas possible de faire une fixation. Le plâtre risque de tomber et de causer des dommages.
S’il s’agit d’un mur entier recouvert d’une cloison sèche, il est possible de faire la fixation. Dans ce cas, il faudra opter pour des chevilles adaptées (plus longues que pour le mur entier). Heureusement, ce type de mur est le plus répandu. Cela dit, il est conseillé de prendre des précautions en mettant de la colle de résine dans les trous du mur avant d’insérer les chevilles.
Préparer la fixation
Une fois la surface définie et préparée, il faut entamer la phase de la fixation. Elle consiste à déterminer la meilleure méthode de fixation. Il est possible d’opter pour la méthode du tasseau ou pour celle de l’équerre. Cela dépendra surtout du type de mur et de l’usage qu’on compte faire du plan de travail.
Option 1 : la méthode des tasseaux
Le tasseau est une pièce de petite section qui sert à maintenir ou soutenir une autre pièce. Il peut être en bois, en plastique ou en fer. Pour l’utiliser dans la fixation du plan de travail, il faut d’abord percer chacune de ses extrémités à environ 10 cm des bords. Ensuite, il faudra percer de petits trous sur toute la surface du tasseau à environ 20 cm les uns des autres.
Puis, il faudra le placer sur le mur à la hauteur prévue et marquer au crayon les trous de fixation. Cela permet de déterminer les endroits à percer. À ce niveau, il est conseillé d’utiliser un niveau à bulle pour s’assurer de l’horizontalité du tasseau.
Par la suite, il faudra se servir d’une perceuse pour faire des trous dans le mur et insérer les chevilles. Évidemment, le choix des chevilles dépendra des éléments évoqués plus haut. Pour finir, il faudra remettre le tasseau au mur, insérer les vis munies d’une rondelle et visser.
Option 2 : utiliser des équerres
Si vous choisissez plutôt l’équerre, le processus d’installation sera différent et un peu plus difficile. D’abord, il faudra s’assurer d’avoir suffisamment d’équerres pour tout le travail. Il n’y a pas de nombre prédéfini. Il varie en fonction de la taille du plan de travail. Toutefois, pour des raisons de stabilité et de solidité, il est conseillé d’avoir une équerre tous les 30 cm. Cette distance peut être réduite si le plan de travail doit accueillir des objets plus lourds.
Ensuite, il faudra procéder à la pose de la première équerre. Pour ce faire, il faudra la placer contre le mur à une extrémité de l’emplacement prévu pour le plan de travail. Idéalement, elle doit être à 10 cm vers l’intérieur. À ce niveau également, il faudra vérifier son horizontalité grâce à un niveau à bulle et marquer les repères.
Par la suite, il faudra enlever l’équerre, percer le mur et insérer les chevilles adéquates. Enfin, il faudra remettre l’équerre en place et la fixer grâce à des vis. Cette tâche effectuée, il faudra répéter toute l’opération avec une autre équerre à l’autre extrémité de l’emplacement prévu du plan de travail.
Lorsque les équerres des extrémités seront installées, il faudra se servir d’elles pour installer toutes les autres. Pour cela, il faudra poser une règle de maçon sur les deux équerres déjà placées et revérifier le niveau. S’il y a un souci, il faudra revoir l’une des deux équerres.
Si tout va bien, il faudra placer chacune des autres équerres sous la règle de maçon à la distance prédéfinie. Puis, il faudra placer des repères, percer et mettre les chevilles. La dernière chose à faire sera de remettre les équerres en place et de les visser.
Fixer le plan de travail
Après le choix d’une des deux méthodes, il faut procéder à la fixation proprement dite du plan de travail. En raison du poids et du souci d’équilibre, il est conseillé de se faire aider. Cela dit, la pose en elle-même est assez sensible. Il est très important de faire attention à la taille des vis de fixation.
Pour un tasseau, il faut prendre en compte l’épaisseur du plan de travail dans le choix de la vis. Une vis trop courte risque de ne pas convenir. Par contre, une vis trop longue peut poser un problème et entamer le plan de travail. C’est aussi le cas pour la fixation par équerres.
Une fois les vis de fixation bien choisies, il faudra visser le plan de travail par le bas. En principe, la structure devrait être parfaitement solide et vous pourrez poser vos puzzle 3d bois.
Placer les pieds du plan de travail
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le plan de travail à fixer au mur n’est pas nécessairement sans pieds. En général, ils possèdent des pieds à placer de l’autre côté du plan. Ils servent à renforcer la solidité de la structure.
En soi, il n’est pas bien difficile de les placer. Il suffit de les placer aux extrémités libres du plan de travail. S’ils sont réglables, il faudra les mettre à la bonne hauteur. Par ailleurs, il faudra faire attention à certains éléments.
Bien souvent, le plan de travail est fourni avec des platines pour faciliter la mise en place des pieds. Il faudra veiller à les fixer sous le plan de travail grâce à des vis. Puis, il faudra mettre les pieds dans lesdites platines. Encore une fois, il faudra s’assurer de la verticalité des pieds grâce à un niveau à bulle. Après ces dernières mises en place, le plan de travail est bien fixé est prêt à être utilisé.
À qui faire appel pour ce travail ?
Comme on peut s’en apercevoir, la fixation est une tâche assez délicate. Si, en dépit des précédents conseils, vous avez des doutes sur vos capacités à la réaliser, il serait peut-être préférable de faire appel à un cuisiniste ou à un menuisier. Ces professionnels disposent de la compétence nécessaire pour fixer le plan de travail sans aucune difficulté. Vous n’aurez qu’à attendre qu’il finisse le travail.
Pour trouver ces professionnels, il y a plusieurs options. La plus simple est de demander directement au fournisseur chez qui vous avez acheté le plan de travail. Il travaille certainement avec des professionnels qui s’occuperont de ce travail. D’ailleurs, certains proposent ce service en même temps que la livraison. Cette option est d’ailleurs recommandée parce qu’elle permet d’éviter des erreurs lors de la fixation. Elle permet également de bénéficier de certaines garanties en cas d’accident.
À défaut, il est possible de demander directement à un menuisier professionnel. Il est aussi possible d’explorer l’un des nombreux sites de jobbing où des professionnels proposent leurs services en freelance. Cette dernière option est assez intéressante parce qu’elle offre parfois la possibilité de bénéficier de certains avantages fiscaux.
En effet, il est possible de bénéficier d’un crédit d’impôt pour l’emploi à domicile. Plafonné à 12 000 euros, le montant de ce crédit correspond souvent à la moitié des dépenses engrangées pour la réalisation des petits travaux.
Pour en bénéficier, il faut avoir fait appel aux services d’un employé à domicile et déclarer le service à l’Union de Recouvrement des Cotisations de Sécurité sociale et d’Allocations familiales (URSSAF). Ainsi, il sera possible de bénéficier du Chèque Emploi Service universel (CESU).
C’est un dispositif qui permet de rémunérer les employés à domicile tout en se mettant à jour vis-à-vis des obligations légales. Évidemment, il existe d’autres conditions pour bénéficier de cet avantage fiscal. Pour plus d’informations, il est conseillé de visiter le site gouvernemental dédié.